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- inFO 84 n°3 - Novembre 2024

26/11/2024

- inFO 84 n°3 - Novembre 2024

Protocole de fin de crise signé au Centre Hospitalier Avignon

25/11/2024

Protocole de fin de crise signé au Centre Hospitalier Avignon

Comme évoqué dans un article précédent (16/07/2024), la réforme du bloc opératoire du centre hospitalier d’Avignon que le Directeur souhaitait remettre à l’ordre du jour ne pouvait se faire dans les conditions existantes. L’objectif était d’ouvrir dans un premier temps deux salles opératoires durant dix heures contre huit actuellement, pour finalement appliquer ce modèle à huit autres salles au 1er janvier 2025. Pour Force Ouvrière, cette réorganisation ne pouvait s’envisager sans moyens humains supplémentaires, ni sans revoir l’organisation de travail actuelle.

 

Une centaine d’agents du bloc opératoire et d’autres services de l’hôpital se sont rassemblés le jeudi 7 novembre afin d’exprimer leur mécontentement et alerter sur les risques pesant sur leur santé physique et psychique, les empêchant d’exercer correctement leur métier. 80 agents du bloc opératoire ont même fait valoir leur droit de retrait, assurant alors un service minimum.

 

Suite à de multiples CSE et F3SCT en quelques semaines seulement, un protocole de sorti de crise a finalement été signé par la Direction, permettant alors aux agents de reprendre le travail normalement, après 20 jours de droit de retrait. La Direction a entendu la souffrance des personnels, indiquant à la fin du protocole : « Au regard de la reprise effective du travail le 26 novembre 2024 au matin, considérant la bonne foi des personnels du bloc opératoire dans l’utilisation du droit de retrait dont les conditions restent sur le plan juridique très restrictives, la Direction s’engage à renoncer à toutes sanctions à caractère disciplinaire et à toute retenue sur salaire, selon le planning initial. »

 

Parmi les multiples engagements pris par la Direction, nous retiendrons particulièrement :
- un moratoire total de trois mois à compter du 1er décembre 2024 à toute nouvelle évolution des organisations de travail au bloc opératoire, jusqu’à ce que les travaux engagés aient permis d’atteindre une réponse satisfaisante des difficultés prises en compte ;
- l’instauration d’un Observatoire de la Vie Sociale spécifique au bloc opératoire dès le 20 novembre (FO était la seule organisation syndicale à le demander) ;
- des groupes de travail ayant pour objectifs de régler les « dysfonctionnements » ou « irritants » du bloc opératoire ;
- des groupes de travail préparant, à partir d’une page blanche, le nouveau projet du bloc opératoire permettant d’atteindre les objectifs d’élargissement de l’offre de soins chirurgicale dans les modalités adaptées et soutenables pour l’établissement ;
- l’émergence de « faisant-fonction » de cadres de proximité (IADE et IBODE) dans l’attente du recrutement de cadres de proximité IADE et IBODE (recherche active), et le renforcement de la présence journalière du lundi au vendredi de l’encadrement supérieur afin d’accompagner au quotidien le bloc opératoire dans ses fonctionnements.

Plan de sauvegarde de l'emploi à Auchan

07/11/2024

Plan de sauvegarde de l'emploi à Auchan

sans compter les suppressions d’emploi indirectes alors que, rappelons-le, le groupe Auchan a bénéficié du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), lui permettant une économie d’impôts équivalent à 6 % des salaires à 2,5 SMIC, c’est-à-dire 500 millions d’euros en 10 ans. 

 

Il s’agit clairement de faire payer aux salariés les choix stratégiques et commerciaux du groupe pour maintenir et accroitre les dividendes de ses actionnaires.

La réduction de surface dans les magasins Auchan entraînerait également, à plus ou moins long terme, de nombreuses conséquences négatives pour les salariés (réduction d’effectifs, détérioration des conditions de travail …) mais aussi pour l’ensemble des salariés des centres commerciaux.

 

La Commission Exécutive de l’Union Départementale Force Ouvrière de Vaucluse, réunie le vendredi 8 novembre 2024, revendique le maintien de tous les emplois sur leurs postes actuels ainsi que l’abandon du projet de licenciement. Elle apporte son total soutien à son syndicat FO Auchan et aux salariés. Elle sera à leurs côtés pour défendre leurs emplois et leurs conditions de travail.

- Meeting à Paris - Abrogation de la réforme des retraites

25/10/2024

- Meeting à Paris - Abrogation de la réforme des retraites

Non aux 60 milliards d'économies ! À bas le budget Barnier ! Augmentation des salaires ! Abrogation de la réforme des retraites !

 

Dans un contexte particulièrement explosif, où le gouvernement Macron-Barinier s'apprête à saccager nos services publics, la Sécurité sociale, nos salaires et nos statuts à travers un budget d'austérité d'une brutalité inouïe, plus que jamais : passons à l'offensive !

Minoritaire et isolé, ce gouvernement en sursis cherche des soutiens pour poursuivre sa politique de casse sociale : qu'il ne compte pas sur Force Ouvrière pour lui venir en aide ! Comme l'a rappelé notre secrétaire général Frédéric SOUILLOT en introduction : " l'abrogation de la réforme des retraites est à portée de main ! " 

 

Nous allons donc continuer à mettre en œuvre le mandat du CCN : " Pour obtenir satisfaction sur notre cahier de revendications, en particulier l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires, le CCN décide d’engager une campagne de mobilisation (assemblée de syndiqués, réunions publiques et meetings locaux, distributions de tracts, collages, etc.) (...). Parallèlement, le CCN mandate le Secrétaire général et le bureau confédéral pour proposer aux autres organisations syndicales l’action commune afin d’obtenir par la mobilisation – y compris par la grève – l’abrogation de la réforme des retraites. "

 

Assemblée Générale du SNFOLC 84

22/09/2024

Assemblée Générale du SNFOLC 84

Les 30 camarades présents représentaient les établissements suivants : collèges A. Franck à Morières, Jules Verne, Le Pontet, Schoelcher, Ste Cécile les Vignes, Diderot, Sorgues, A. Mathieu et J. Brunet à Avignon, Lou Vignarès à Vedène, Le Lubéron à Cadenet, les lycées de l’Arc à Orange, J. Hessel à Vaison la Romaine, L. Aubrac, Bollène, et Mistral, R. Char, Aubanel à Avignon.

 

Nous avons dressé un constat accablant :

 

Nous dénonçons :

  • le manque criant d’heures d’accompagnement pour les élèves en situation de handicap.
    Ainsi au Lycée René Char, à Avignon ne sont affectées que 72 sur 188 heures de besoins et la classe Ulis de la SEP est, depuis l’an dernier, toujours dans l’ attente d’une auxiliaire de vie scolaire collectif ( AVS-sco), faute de personnel disponible et formé. Ainsi, au lycée de l’Arc, il manque 80 heures d’accompagnement et les personnels AESH ploient sous le nombre d’élèves à prendre en charge.
    Au collège Victor Schoelcher à Sainte Cécile les Vignes, 18H ne sont pas pourvues, au collège de Vedène, 12 heures.
    La solution à la pénurie de moyens humains ? Le saupoudrage d’heures qui ne peut qu’aggraver les conditions de travail et d’études des personnels et des élèves, sans parler de la concentration des pathologies diverses au sein d’une même classe, ainsi que de la promiscuité des salles où s’entassent élèves, enseignants et AESH.
    Au collège Diderot, des élèves analphabètes sont scolarisés dans les classes ordinaires. Pourquoi subir encore la maltraitance de l’inclusion à marche forcée et par défaut ? De l’aveu même de l’ex-ministre Belloubet 24 000 élèves sont accueillis dans les établissements ordinaires faute de places dans les établissements sociaux et médico- sociaux.

  • Les effectifs des Ulis (Unité localisées pour l’inclusion scolaire) atteignent dans certains établissements 18 élèves alors que la circulaire de 2015 précise que « le nombre d'élèves qui bénéficient du dispositif au titre d'une Ulis collège ou lycée ne dépasse pas dix », même si l’augmentation ou la diminution de l’effectif est laissé à l’appréciation de l’IA-DASEN.

 

Force Ouvrière revendique une scolarisation adaptée aux besoins de chaque élève et propose à tous les personnels de signer massivement la pétition des fédérations Force Ouvrière.
Force Ouvrière revendique le respect des notifications MDPH, le statut de fonctionnaire d’état pour les AESH, des jours de fractionnement choisis, des conditions de travail décentes, le respect de leurs missions spécifiques.

 

Nous dénonçons :

  • Les soi-disant groupes de niveaux en mathématiques et français, presque aussi chargés que des classes entières, aux modalités différentes d’un collège à l’autre : des groupes jusqu’à 27 élèves ! Mais alors, quel est l’effectif d’une classe et jusqu’où le curseur peut-il être déplacé ?
  • Les emplois du temps, à trous, en alternance, aux amplitudes horaires délirantes, qui imposent aux personnels une présence accrue dans l’établissement, pour ne pas dire une astreinte avec parfois 8 heures de cours dans une même journée, au détriment de leur santé, des préconisations médicales, des temps partiels thérapeutiques ou pas, et ce en raison de la priorité donnée au « choc des savoirs » de l’ex- ministre ATTAL.
  • La suppression de l’Accompagnement Personnalisé dans de nombreux collèges et de nombreux projets pédagogiques attractifs (théâtre, art contemporain, latin et astronomie) comme au collège Lou Vignarès à Vedène, projets élaborés de longue date par les enseignants, et ce pour le financement des groupes de niveaux.
  • Dans tel collège 2 enseignants de français partagent la même classe mais l’un est professeur principal sans enseigner à tous les élèves ; dans tel autre, un professeur d’une autre discipline se voit confier la mission mais pour une classe dont il ne connaît que trois élèves parce qu’il fallait un nom, étant donné le refus de la mission par de nombreux enseignants, et pour cause !
  • Au collège Diderot, le Dispositif Accompagnement Soutien Natation inclus dans la DGH depuis 25 ans ne survit cette année que par un bricolage interne, hors DGH, alors que le savoir -nager est une injonction nationale prioritaire.
  • Au collège Jules Verne, les élèves les groupes en sciences expérimentales n’existent plus, les moyens étant transférés aux groupes de niveaux.

 

Pourquoi devrions-nous supporter davantage ce chaos, alors que la réforme est rejetée très majoritairement par le profession et le Conseil Supérieur de l’Education du 8 février 2024 ?
Force Ouvrière revendique l’abrogation du « choc des savoirs » !

 

Nous dénonçons :

  • des délais de remplacement de professeurs de plus en plus longs – six semaines- au bénéfice du Pacte. Les HSE disparaissent pour tout remplacement ponctuel par les enseignants. Dans tel établissement un professeur d’allemand fait cours dans le cadre du RCD à une classe d’hispanisants ! 

Force Ouvrière revendique l’abrogation du Pacte qui, loin de respecter l’horaire réglementaire d’enseignement de toutes les disciplines, fait peser sur les personnels et les élèves la pénurie de professeurs remplaçants.
Force Ouvrière s’oppose à la remise en cause du statut par le contrat et revendique l’urgence d’un rattrapage de la valeur du point d’indice à hauteur de 10 %. En 25 ans le pouvoir d’achat a baissé de 25 %

 

Nous dénonçons :

  • des formations imposées (PhAre, laïcité ...) hors temps de travail et / ou avec rattrapage dont le but est de faire porter aux personnels le désengagement permanent de l’État en ce qui concerne la protection de l’Ecole, des personnels et des élèves.

Force Ouvrière revendique le droit à une formation choisie sur le temps de travail.

 

Nous dénonçons :

  • des crédits pédagogiques d’Etat insuffisants, des manuels scolaires manquants ou obsolètes, l’absence de manuels numériques à cause des budgets en berne, les réductions drastiques des photocopies,
  • le manque de financement pour les sorties scolaires, le transport alors la circulaire du 7 juillet 2024 précise que « tous les élèves doivent pouvoir bénéficier des bienfaits éducatifs des sorites scolaires ».

 

Nous dénonçons :

  • La mise sous tutelle des jurys d’examen, la tyrannie de la bienveillance, l’obligation de corriger au même rythme, sous le contrôle d’ un collègue « harmonisateur », le fait de rendre compte de ses notes toutes les 10 copies, soumis à un timing qui ne laisse même pas le temps de faire une pause pour un besoin physique.
  • La maltraitance et l’humiliation des personnels qui doivent aussi se contenter d’une indemnité de 75 centimes pour une correction d’une copie de DNB ! Force Ouvrière revendique le retour à la souveraineté pleine et entière des jurys d’examen !

 

Comme l’hôpital public, et les services publics en général, l’Ecole est à l’os !
Pourtant de l’argent il y en a !
- pour la guerre avec l’augmentation exponentielle du budget militaire : 413 milliards programmés et 2 % du PIB en 2024,
- pour les exonérations diverses et variées : 200 milliards accordés chaque année aux entreprises sans condition, sans contrepartie, sous formes de niches fiscales, d’exonération de cotisations sociales faisant de notre pays l’eldorado des dividendes boursiers.

 

Le 1er ministre Barnier annonce un plan d’austérité pour résorber la soi -disant dette publique. Le président Macron continue de s’asseoir sur les aspirations majoritaires, et sur les revendications de la jeunesse et des travailleurs.
Le SNFOLC n’acceptera pas qu’une politique qui a déjà détricoté un nombre considérable d’acquis sociaux soit poursuivie et amplifiée.

Tout comme les personnels du Collège Diderot reçus en audience le 16 septembre porteurs d’un cahier revendicatif détaillé, avec le soutien du SNFOLC départemental, tout comme ceux du lycée Mistral qui, par leur mobilisation en juillet, ont gagné 30 heures à la DGH et la baisse des effectifs des classes de Seconde, nous vous invitons à vous réunir en Assemblée Générale avec Force Ouvrière, pour organiser la riposte.

 

Enfin, pour créer les conditions du rapport de forces, le bureau départemental compte sur chacun d’entre vous pour amplifier l’adhésion au SNFOLC car l’adhésion du plus grand nombre prépare aussi les conditions de la mobilisation de tous, désormais incontournable.

Premières élections CSE chez La Poste

04/09/2024

Premières élections CSE chez La Poste

Le 1er novembre, La Poste passe en Comité Social et Économique, un changement profond pour cette entreprise aux missions de service public. 220 000 postiers répartis en 32 CSE et un CSE central.

 

Le Vaucluse va se retrouver au milieu d’un CSE Courrier recouvrant tous les départements de la Région PACA soit plus 7 000 postiers. Côté bureaux de poste (appelé Branche Grand Public et Numérique), le Vaucluse comptera parmi les 18 départements du Sud Est (Auvergne, Rhône Alpes et PACA) avec là aussi plus de 7 000 agents.

 

Les élections électroniques auront lieu du 9 au 14 octobre, weekend compris. Les équipes FO COM sur le terrain sont plus que jamais déterminées à l’image des camarades qui ont préparé un quatre pages à l’attention des électeurs, près de 10 000 exemplaires à l’attention des syndicats. Un grand remerciement à l’Union Départementale de Vaucluse, à son Secrétaire Général et ses équipes pour leur aide ! Rendez-vous le 15 octobre !

 

Pour aller plus loin : tract de campagne FO COM PACA

FO Enseignement claque la porte du CSA

02/09/2024

FO Enseignement claque la porte du CSA

Déclaration liminaire de la FNEC FP-FO

 

Monsieur le Directeur Académique, 

 

Par cette déclaration, la Fédération FO de l’Enseignement de Vaucluse (FNEC FP – FO 84) s’adresse à tous les personnels de l’Éducation Nationale de Vaucluse. 

 

La Fédération FO de l’Enseignement de Vaucluse (FNEC FP – FO 84) dénonce le coup de force contre l’École publique que constitue l’organisation de la rentrée scolaire par un gouvernement et une ministre dont la politique a été désavouée à trois reprises aux élections européennes et législatives.     

 

Sans majorité depuis le 7 juillet, démissionnaire depuis le 16 juillet, le gouvernement est maintenu en place par le Président Macron au nom de la « gestion des affaires courantes ». Il s’agit par ce stratagème antidémocratique d’empêcher la hausse immédiate du SMIC et du point d’indice des fonctionnaires, de commencer l’application de la contre-réforme des retraites, de poursuivre la politique de privatisation des services publics, de cadeaux fiscaux et d’exonération de cotisations sociales au profit du patronat et des actionnaires… 
Il s’agit comme l’a dit le 26 août le Président du MEDEF de maintenir une « politique pro-business ».

 

Au nom des « affaires courantes », ce sont plus de 1160 décrets, arrêtés et textes réglementaires qui ont été publiés depuis le 7 juillet, c’est l’annonce d’un budget d’austérité, avec près de 10 milliards d'euros d’économies supplémentaires s'ajoutant aux mesures imposées par décret en début d'année 2024, c’est la poursuite des contre-réformes contre l’Enseignement public et le statut de fonctionnaire d’État (PACTE, pilotage par l’évaluation, acte 2 de l’école inclusive). 

 

Comme si de rien n’était, la ministre démissionnaire Belloubet a annoncé dans sa conférence de presse du 27 août une année scolaire sous le signe de la poursuite des réformes.

 

Eh bien non, pour FO, ce n’est pas acceptable ! 

 

Pourquoi devrions-nous encore supporter

-    le maintien du « choc des savoirs », contre-réforme rejetée massivement l’an passé par les enseignants et les parents d’élèves ?
-    les 650 suppressions de postes du budget de l’Éducation Nationale 2024 adopté par 49-3 et qui ont comme conséquence un manque de moyens à tous les niveaux ?
-    le refus d’intégrer tous les reçus aux concours d’enseignement qui sont sur les listes complémentaires alors que nous manquons cruellement de professeurs ?
-    l’absence de personnels pour assurer les remplacements ?
-    l’absence de personnels et de structures spécialisées pour les élèves en situation de handicap et en grande difficulté scolaire, l’absence d’une médecine scolaire ?
- des centaines d’heures d’accompagnant pour des élèves en situation de handicap non assurées rien que pour le Vaucluse et une centaine d’élèves en attente d’une place dans un établissement spécialisé ?
- l’évaluationite et la réunionite… ?

 

Pourquoi devrions-nous encore subir

- 25 % de baisse de pouvoir d’achat en 25 ans, nos salaires n’ayant jamais suivi la hausse des prix ?
- des refus de temps partiel, des refus et des diminutions drastiques des heures d'allègements horaires pour les enseignants des 1er et 2nd degrés dont l'état de santé ne permet pas ou plus d'assurer la totalité de leurs obligations réglementaires de service, nombre d'entre eux ayant des soins réguliers hebdomadaires ?
- une contre-réforme des retraites empêchant de nombreux collègues de prendre leur retraite dès la rentrée et conduisant à la réduction du montant des retraites car qui aura la santé pour travailler jusqu’à 67 ans pour avoir une retraite à taux plein ? 
-    l’absence de statut de fonctionnaire pour les plus de 100 000 AESH (à 99% des femmes) qui travaillent dans les établissements scolaires et qui sont payés en dessous du seuil de pauvreté ?
-    le maintien de l’arbitraire instauré par le PPCR dans le déroulement de carrière, et des contre-réformes Macron-Blanquer de mise en place du management patronal : évaluation d’écoles, inspection des directeurs dans le cadre de la loi Rilhac… ?
-    la disparition des CHSCT (loi Dussopt-Macron) alors que l’amiante pollue de nombreux établissements, que les burn-out deviennent une affection courante, que les agressions se multiplient… ?
-    l’absence d’une médecine du travail effective ?

 

Pour la Fédération FO de l’Enseignement, ce gouvernement démissionnaire n’a aucune légitimité à se maintenir pour poursuivre ses contre-réformes !

 

Concernant la carte scolaire, quelle honte de devoir « pleurer » pour obtenir des ouvertures de classe et pour éviter des fermetures parce qu’aucun poste n’a été attribué à notre département pour cette rentrée.

 

200 milliards sont accordés chaque année aux entreprises, sans condition, sans contrepartie, sous forme de niches fiscales, d’exonération de cotisations sociales, faisant de notre pays l’eldorado des dividendes boursiers tandis que notre Éducation Nationale est de plus en plus dans l’impossibilité d’accomplir sa mission à l’instar de l’Hôpital public pour s’en tenir à ce seul exemple.

 

La Fédération FO de l’Enseignement revendique aucune fermeture de classe, l’ouverture de classes pour améliorer les conditions de travail de nos collègues et les conditions d’apprentissage des élèves, et l’utilisation provisoire de tous les postes G vacants pour créer des postes de Titulaires Remplaçants.

 

Face à la pratique autoritaire du pouvoir du Président Macron qui met dangereusement en cause la démocratie, la Fédération nationale FO de l’Enseignement refuse de lui apporter la moindre caution et ne siègera pas dans les instances ministérielles dans les conditions actuelles. 

 

La Fédération FO de l’Enseignement de Vaucluse (FNEC FP – FO 84) ne jouera pas également au plan local la figurante dans ce CSA, cette instance consultative réunie pour la forme, où il n’y a rien à discuter parce que tout est verrouillé par le gouvernement démissionnaire et c’est pourquoi nous quittons cette réunion.

- inFO 84 n°2 - Juillet 2024

24/07/2024

- inFO 84 n°2 - Juillet 2024

Situation de crise à l'Hôpital d'Avignon

15/07/2024

Situation de crise à l'Hôpital d'Avignon

Réorganisation du bloc opératoire

 

Le syndicat Force Ouvrière du Centre Hospitalier d’Avignon a organisé une conférence de presse le 16 juillet dernier, dans le but que les agents puissent eux-mêmes s’exprimer sur les problèmes du bloc opératoire, sensibiliser le directeur et alerter l’opinion publique.

 

En juin 2019, Force Ouvrière avait demandé sous l’ancienne direction un observatoire de la vie sociale (OVS) sur les conditions de travail et les relations interprofessionnelles des agents du bloc opératoire. L’objectif de cette instance était d’ouvrir un dialogue avec les équipes paramédicales, le chef de pôle, le cadre, l’institution et les organisations syndicales, afin de désamorcer les conflits et d’aborder les conditions de travail.

5 ans après, ces problèmes sont toujours d’actualité et créent un sentiment d’abandon chez les équipes.

 

Le syndicat défend le service public et souhaite que l’offre de soins soit à la hauteur des enjeux du bassin vauclusien.

 

Lors de la réunion du 6 juin, le syndicat a alerté le directeur sur le fait que la réorganisation du bloc opératoire ne pouvait être menée à bien qu’en concertation avec les équipes paramédicales du service, en mettant les moyens en effectif pour assurer cette nouvelle organisation.
Les agents ne sont pas contre ce projet et souhaitent même participer activement à celui-ci.

 

Une enquête QVCT et RPS a été faite afin de mettre en exergue le ressenti, les difficultés, le manque de communication et l’épuisement des agents.
Dans ce constat, nous déplorons le manque d’infirmiers, de 4 anesthésistes ainsi que le départ de 6 IADE (infirmiers anesthésistes) et 7 IBODE (infirmiers de bloc opératoire) depuis 2019, ce qui démontre que le bloc opératoire n’est plus attractif et fait face à des difficultés organisationnelles.

 

Le syndicat Force Ouvrière du CH d’Avignon demande à l’institution que l’on se pose les bonnes questions, pourquoi historiquement nous avions un bloc opératoire attractif, alors qu’aujourd’hui ce service tourne avec des intérimaires qui ont leurs propres exigences de planning, ce qui pénalise et déstabilise l’organisation des agents déjà en poste.

 

Le syndicat Force Ouvrière du CH d’Avignon se tient prêt à participer afin de trouver des solutions pour que notre bloc opératoire devienne magnétique et compétitif face au secteur privé et que ce projet aboutisse dans les meilleures conditions possibles, dans l’intérêt du service public, du service rendu à la population, en respectant les conditions de travail des professionnels.

 

 

Alerte sur les conditions de travail

 

Le syndicat Force Ouvrière du Centre Hospitalier d’Avignon a alerté le directeur de l’Agence Régionale de Santé (ARS) PACA le 11 juillet dernier sur les conditions de travail intenables auxquelles les personnels sont confrontés.

 

Depuis 2010, la situation financière ne cesse de se dégrader et par là même la souffrance des personnels. Actuellement, les services fonctionnent « en mode dégradé », ce qui signifie des horaires de travail en 12 heures, des retours sur les repos compensateurs (RC), et une mise en danger des patients. Plusieurs services se retrouvent en sous-effectif, ce qui représente un danger tant pour le personnel que pour les patients. Par ailleurs, la formation des personnels est compromise et le nombre de contractuels en CDD a augmenté, certains étant employés depuis plus de 6 ans.

 

La décision du directeur du centre hospitalier d’Avignon, prise le 6 juin 2024, de réduire les heures supplémentaires d’un tiers, en réponse à des investissements comme le projet TERRAH et un déficit de 9 millions d’euros, contraint les services à « se réorganiser » en mode dégradé durant 72 heures en cas d’absentéisme.
Cela se fait au détriment des conditions de travail acceptables et sécuritaires, affectant la prise en charge et les soins au quotidien des usagers.

 

Aujourd’hui, les personnels sont en état d’épuisement et ont le sentiment de générer de la maltraitance. Les normes et pratiques déontologiques ne peuvent pas être respectées par manque de personnel, et de moyens matériels. L’établissement est en tension et nous n’avons plus les capacités de prendre en charge les patients de manière humaine.

 

La Direction, en mettant en avant le déficit, exerce une pression supplémentaire sur le personnel, avec des changements de plannings et des augmentations des amplitudes horaires à 60 heures sur certains plannings.

 

Nous constatons un épuisement professionnel accru qui va inévitablement conduire à une augmentation de l’absentéisme. Nous nous retrouvons aujourd’hui face à des problèmes structurels dans des services de pointe tels que la réanimation, les urgences adultes et pédiatriques, le bloc opératoire, et la maternité …

Le syndicat Force Ouvrière du Centre Hospitalier d’Avignon revendique le recrutement de personnels supplémentaires, à la hauteur des besoins.

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