FORCE OUVRIÈRE VAUCLUSE
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08/12/2025
01/12/2025
Au total, 1 297 décès liés au travail ont été recensés, soit 10 de plus qu’en 2023. Cela signifie que le terrible chiffre de 25 morts par semaine n’a pas évolué à la baisse.
La dynamique est tout aussi préoccupante du côté des arrêts de travail : près de 79 millions de jours d’arrêt ont été indemnisés au titre de ces différents sinistres. Les dépenses de la Branche atteignent ainsi 10,533 milliards d’euros, englobant soins, indemnités journalières et indemnisations des séquelles.
Ces chiffres, déjà dramatiques, ne donnent pourtant qu’une image très partielle de la réalité. La sous-déclaration des accidents du travail et la sous-reconnaissance des maladies professionnelles restent majeures, et de nombreux sinistres échappent encore à la Sécurité sociale. Ces pratiques permettent de réduire artificiellement le coût pour les employeurs et de masquer l’ampleur réelle des risques professionnels. Cette invisibilisation statistique affaiblit la prévention et prive les travailleurs de leurs droits.
Image très partielle de la réalité aussi parce que ces chiffres ne tiennent pas compte ni de la fonction publique ni du monde agricole.
Rappelons enfin que derrière ces données se trouvent des vies bouleversées : des femmes et des hommes durablement atteints dans leur santé, des familles endeuillées, des projets anéantis, des parcours professionnels brisés.
Les victimes doivent trop souvent affronter un chemin administratif long et éprouvant, auquel s’ajoute une indemnisation insuffisante qui accentue encore leur fragilité économique et sociale. Chaque sinistre est une histoire humaine qui ne saurait être réduite à une ligne de tableau.
Ces éléments soulignent l’urgence de renforcer la prévention, de garantir une transparence statistique réelle, d’améliorer la reconnaissance des sinistres et d’assurer aux victimes un accès rapide, simple et équitable à leurs droits.
28/11/2025
Le gouvernement ment aux familles en leur promettant une scolarité "ordinaire", il met les personnels en première ligne et crée beaucoup de souffrance au mépris des soins auxquels certaines élèves ont droit.
Comment réagir quand on subit une telle violence systématique devenue institutionnelle ? Que faire en cas de crise, quels sont les limites des outils administratifs existant ? Le syndicat FO a informé les plus de 50 participants au stage de leurs droits et comment les faire respecter, et les vraies raisons de l'inclusion systématique ont été exposées : une place en Établissement ou service social ou médico-social coûte 4 fois plus cher qu'une place en école ordinaire...

26/11/2025
Il n’est pas acceptable que les personnels travaillent dans de telles conditions qui ont des conséquences sur leur santé. En cas d’arrêt maladie, il leur en coûte un jour de carence (jour sans paie) et, depuis le 1er mars, chaque jour d’arrêt maladie leur vaut une ponction de 10% sur leur salaire brut. Pour les professeurs des écoles, les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH), les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) et les personnels techniques, c’est la triple peine.
Ajoutons que depuis plusieurs années maintenant, avec la pénurie de remplaçants que nous subissons, quand un personnel tombe malade, et qu’il n’est pas remplacé, ce sont les conditions de travail de tous ses collègues et des élèves qui se trouvent dégradées.
Nous sommes aussi préoccupés pour les élèves, encore plus sensibles au refroidissement que les adultes : en effet, le refroidissement du corps est fonction du rapport entre la surface corporelle et la masse (ainsi un adulte de 20 ans mesurant 1,77 m et pesant 64 kg a un rapport surface/masse corporelle de 280 cm2/kg alors qu’un enfant de 8 ans, mesurant 1,28 m et pesant 25 kg, en a un de 380 cm2/kg). Plus le rapport est élevé, plus le corps va se refroidir rapidement.
Qui peut se satisfaire de voir des élèves de 3, 4 ou 5 ans évoluer en classe en gardant leur manteau ? Comment nos collègues pourraient mener à bien leurs missions et enseigner les premiers gestes liés à l’apprentissage de l’écrit alors que leurs élèves ont les doigts engourdis par le froid ?
Le SNUDI-FO a écrit au Directeur académique pour lui rappeler ses obligations en tant qu’employeur. En effet, l’Article R. 4223-13 du code du travail dispose que « Les locaux fermés affectés au travail doivent être chauffés pendant la saison froide. Le chauffage doit être assuré de telle façon qu’il maintienne une température convenable et ne donne lieu à aucune émanation délétère.»
Dans plusieurs écoles d’Avignon, force est de constater que ce n’est pas le cas, et ce depuis des années, comme en attestent de multiples fiches de signalement Santé et Sécurité au Travail et les interventions de nos représentants en F3SCT (Formation spécialisée en santé, sécurité et conditions de travail).
En tant qu’employeur, le Directeur académique a l’obligation de faire respecter le Code du travail. FO lui a demandé de rappeler à la mairie d’Avignon ses obligations en matière de chauffage et, si besoin, de saisir le Préfet et le Recteur.
07/11/2025
L’augmentation annoncée de l’ONDAM hospitalier – limitée à +1,6 % – ne permet pas de faire face aux besoins croissants liés au vieillissement de la population, à l’augmentation des maladies chroniques et aux progrès thérapeutiques. Les 700 M€ supplémentaires exigés au titre de « mesures d’efficience » imposent de nouvelles économies insoutenables, au détriment des établissements, des personnels et des usagers.
L’asphyxie budgétaire actuelle est déjà responsable de :
• la fermeture de 100 000 lits depuis 2000,
• restructurations et privatisations,
• mutualisations, externalisations,
• suppressions de postes.
Les conséquences sont lourdes : épuisement des professionnels, démissions en chaîne, conditions de prise en charge dégradées, patients restant des heures – voire des jours – sur des brancards, et services d’urgence en crise permanente. La fuite des personnels hospitaliers est désormais une réalité inquiétante.
Pour Force Ouvrière Santé, l’hôpital public ne peut plus être géré comme une entreprise. Il doit rester un service fondé sur l’intérêt général. Cela implique :
• la réouverture de lits et la remise en capacité des services,
• l’augmentation des places de formation,
• un recrutement massif,
• une revalorisation des carrières et des salaires,
• un financement solidaire, pérenne et réellement adapté aux besoins de la population.
Or, le PLFSS 2026 ne répond pas à ces impératifs. À l’heure même où notre système de santé doit renforcer la prévention et mieux accompagner les maladies chroniques, ce texte poursuit une trajectoire d’austérité incompatible avec les enjeux sanitaires du territoire.
Parce que votre vote engage l’avenir du service public hospitalier dans le Vaucluse comme sur l’ensemble du territoire, Force Ouvrière Santé du Vaucluse vous appelle solennellement à rejeter ou à amender profondément le PLFSS 2026, afin qu’il ne sacrifie ni le service public hospitalier, ni les usagers.
Nous nous tenons à votre disposition pour vous rencontrer et échanger sur les besoins réels du département.
Veuillez croire, Monsieur le Député, en l’expression de nos salutations respectueuses.
28/10/2025
La semaine dernière s’est tenue la conférence européenne des cadres (et managers) sur le sujet de l’intelligence artificielle. Les soixante délégués (dont deux délégués de Vaucluse) représentant l’Europe ont débattu de l’impact de l’IA tout en testant l’IA sous bien des formes au sein de quatre ateliers.
L’avenir du travail, le développement des compétences, la nouvelle gouvernance à l’ère numérique et risques psychosociaux, bien-être et inclusion au travail ont mobilisé les délégués aux responsabilités diverses provenant de différentes filières et pays.
L’utilisation d’une plateforme, d’outils interactifs et d’algorithmes ont démultiplié le travail : présentations, synthèses, cartes mentales et nuages de mots. Les délégués ont pu tester sur la forme l’efficacité des outils en détectant par exemple les biais potentiels. Sur le fond, un thème central s'est dégagé : si l'intelligence artificielle et les technologies numériques transcendent les frontières, il en va de même pour la force collective du mouvement syndical. Alors que ces technologies remodèlent les économies et les sociétés, elles concentrent également le pouvoir entre les mains de quelques-uns. Il incombe aux syndicats - aux niveaux national, européen et mondial - de rééquilibrer cette asymétrie en défendant les droits existants, en en créant de nouveaux et en veillant à ce que la numérisation serve le bien commun.
Concrètement, ont émergé des principes fondamentaux comme la transparence des systèmes algorithmiques, la formation des travailleurs, des audits réguliers des algorithmes avec un label de certification éthique, la négociation collective, la santé et la sécurité au travail, etc.
Pour Force Ouvrière, la voie à suivre est simple : construire un avenir où la technologie renforce plutôt qu’elle ne remplace – les valeurs humaines et l’action collective. Les cadres sont au croisement de l’innovation et de l’intégrité. Leur leadership, fondé sur l’éthique et la solidarité, est essentiel pour rendre les lieux de travail plus équitables, plus sûrs et plus humains.
La nouvelle équipe dirigeante des cadres de UNI Europe (dont un délégué Force Ouvrière de Vaucluse) ont affirmé que grâce à des négociations collectives fortes, à une coopération interprofessionnelle et à un dialogue social renouvelé aux niveaux européen et international, le changement technologique sera une opportunité pour un travail décent, plus d’égalité et de justice sociale.
28/10/2025
14/10/2025
06/10/2025
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